Les acariens et la maladie allergique – Symposium du mercredi 06 septembre (matin)

Pendant la première partie de ce symposium, les sessions ont été consacrées aux acariens. Considéré comme l’un des animaux terrestres les plus anciens, le premier fossile d’acarien connu est daté à 400 millions d’années.


Il existe aujourd’hui plus de 30 000 espèces d’acariens. Il est considéré que le nombre d’espèces non décrites à ce jour, pourrait excéder les 100 000.


Leur système digestif produit des particules sphériques (environ 20 µm de diamètre) qui sont les principaux vecteurs d’allergènes.


Par ailleurs, les acariens domestiques que l’on trouve généralement dans les locaux humains peuvent être regroupés en acariens de stockage et acariens de poussière. Beaucoup d’espèces d’acariens peuvent sensibiliser des individus exposés. Il a même été suggéré que toutes les espèces d’acariens puissent sensibiliser des individus exposés.


Les allergènes d’acariens peuvent être détectés à de nombreux endroits dans les maisons. Les informations de distribution des allergènes sont des données importantes pour le design des stratégies de contrôle environnemental.


Le traitement des maladies allergiques est donc basé sur la réduction de l’exposition aux allergènes, la pharmacologie et l’immunothérapie.


Le saviez-vous ? L’IgE est découverte en 1965 par Ishizaka et officiellement publiée sous forme de rapport en 1968.


Pour en savoir plus : Sánchez-Borges, M. et al. International consensus (ICON) on: clinical consequences of mite hypersensitivity, a global problem. World Allergy Organ J 10, (2017).

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