L’immunothérapie – Symposium du mercredi 06 septembre (après-midi)

La deuxième partie du symposium a fait la part belle à l’immunothérapie allergénique. En effet, nous sommes entrés dans « l’ère moléculaire » de l’allergie où le diagnostic et l’immunothérapie sont primordiales.


Le rôle du diagnostic moléculaire qui permet de différencier les « vraies » sensibilisations des faux positifs dus aux réactions croisées non-spécifiques a été mis en avant. Ce diagnostic moléculaire permet donc de « disséquer » le profil de sensibilisation des patients, améliorant ainsi l’efficacité des AIT*.


En plus des voies d’administration les plus connues sous cutanée (SCIT*) et sublinguale (SLIT*), plusieurs voies prometteuses ont été évoquées : les voies intralymphatique (ILIT) et epicutanée (EPIT) présentent des avantages très intéressants qui permettront peut-être, à l’avenir de trouver un équilibre entre efficacité et sécurité.


Que ce soit pour la partie diagnostic ou la partie immunothérapie, la place prépondérante de la production d’allergènes a été évoquée. Les productions se doivent d’être standardisées et réglementées.


Enfin, l’accent a été porté sur les besoins de plus de recherche sur les aspects pharmaco-économiques et d’adhérence, car, comme souvent dans le domaine de l’allergie, l’adhérence aux traitements est généralement faible.


Le saviez-vous ? L’immunothérapie allergénique a été introduite en pratique clinique il y a plus d’un siècle par Leonard Noon, avec pour but de vacciner les patients contre d’hypothétiques « toxines aérogènes », marquant la naissance des SCIT.
 
*AIT : Immunothérapie allergénique,
SCIT : Immunothérapie sous cutanée,
SLIT : Immunothérapie sublinguale.


Pour en savoir plus : Passalacqua, G. & Canonica, G. W. Allergen Immunotherapy: History and Future Developments. Immunol Allergy Clin North Am 36, 1–12 (2016).

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