Les aspects métaboliques de la maladie allergique – Conférence du samedi 09

La prévalence des maladies allergiques chez les enfants dont les parents et frères et sœurs ne présentent pas d’allergie est d’environ 10%. Il est considéré que 20% de la population développera une maladie allergique à en moment de leur vie.


Les théories « hygiénistes » ou « microflore » ont été présentées pour expliquer cette incidence croissante de la maladie allergique. Le microbiome intestinal est donc une cible d’intérêt logique puisqu’il dispose d’une capacité à moduler les réponses immunitaires et inflammatoires et d’une implication dans la sensibilisation.


Malgré le manque de données scientifiques convaincantes, on notera que les prébiotiques et probiotiques offrent tout de même des pistes intéressantes d’intervention préventive.


Pour prévenir les allergies, il faudrait néanmoins pouvoir mieux évaluer les populations à risque de développer de la maladie allergique. En ce qui concerne les prébiotiques et probiotiques il faudra aussi déterminer quel seront les populations à traiter, femmes enceintes, les femmes allaitantes ou les enfants ?


Le saviez-vous ? L’historique familial ne prédit que 30 % des risques allergiques.

 

Pour en savoir plus :
Fiocchi, A. et al. World Allergy Organization-McMaster University Guidelines for Allergic D
isease Prevention (GLAD-P): Probiotics. World Allergy Organ J 8, 4 (2015).

Cuello-Garcia, C. A. et al. World Allergy Organization-McMaster University Guidelines for Allergic Disease Prevention (GLAD-P): Prebiotics. World Allergy Organ J 9, (2016).

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