Les aspects cliniques – Conférence du vendredi 08 septembre

Pendant la journée du jeudi 07 septembre, se sont déroulées des sessions sur les aspects cliniques, notamment sur la rhinite et l’anaphylaxie.


La rhinite : 

La rhinite allergique est présentée comme la maladie atopique la plus commune, puisqu’elle affecte près de 1 personne sur 4. Par ailleurs, elle est associée à des symptômes gênants avec une altération de la qualité de vie, du sommeil et de la productivité des patients. Il est généralement admis que les patients souffrant de rhinite allergique due aux acariens présentent des symptômes modérés à sévères. De plus, la rhinite allergique est souvent associée à de l’asthme allergique (presque 50% des cas).


L’anaphylaxie :

L’anaphylaxie est définie comme une réaction violente d’un organisme à l’introduction, même minime, d’une substance à laquelle il a déjà été sensibilisé.

Récemment, le terme de « pancake anaphylaxis » (oral mite anaphylaxis) est apparu, démontrant un syndrome caractérisé par l’apparition de symptômes allergiques immédiatement après l’ingestion de nourriture contaminée par des acariens, notamment contenant de la farine.

Il en existe aussi une variante, provoquée par l’exercice physique.


Le saviez-vous ? Une large étude observationnelle française, conduite entre 2013 et 2014 (Demoly 2016), a montré que 56,5% des patients allergiques aux acariens souffraient aussi de conjonctivite.


Pour en savoir plus : Demoly, P., Broué-Chabbert, A., Wessel, F. & Chartier, A. Severity and disease control before house dust mite immunotherapy initiation: ANTARES a French observational survey. Allergy Asthma Clin Immunol 12, (2016). 

L’environnement et les allergies – Conférence du jeudi 07 septembre

Pendant une session consacrée à l’environnement et aux allergies, les changements climatiques et la qualité de l’air (intérieur comme extérieur) ont été définis comme un enjeu majeur de santé publique.


Ces changements climatiques et de qualité de l’air ont un impact quantifiable, non seulement sur la morbidité mais aussi sur la mortalité liées aux maladies respiratoires.


Aussi, le rôle des polluants de l’air sur l’incidence mais également la prévalence des maladies respiratoires a été mis en avant durant cette conférence. La pollution de l’air est donc définie comme le facteur environnemental avec le plus d’impact sur la santé respiratoire en Europe.


Ces changements climatiques sont responsables de l’altération de la distribution spatiale et temporelle des allergènes (pollens, moisissures, acariens, etc.) et de certains vecteurs infectieux.


Le saviez-vous ? Une augmentation de 1°C entraine une augmentation des risques de décès prématurés des patients atteints de maladies respiratoires (multiplié par 6 par rapport au reste de la population).


Pour en savoir plus : D’Amato, G. et al. Climate Change and Air Pollution: Effects on Respiratory Allergy. Allergy Asthma Immunol Res 8, 391-395 (2016).

L’immunothérapie – Symposium du mercredi 06 septembre (après-midi)

La deuxième partie du symposium a fait la part belle à l’immunothérapie allergénique. En effet, nous sommes entrés dans « l’ère moléculaire » de l’allergie où le diagnostic et l’immunothérapie sont primordiales.


Le rôle du diagnostic moléculaire qui permet de différencier les « vraies » sensibilisations des faux positifs dus aux réactions croisées non-spécifiques a été mis en avant. Ce diagnostic moléculaire permet donc de « disséquer » le profil de sensibilisation des patients, améliorant ainsi l’efficacité des AIT*.


En plus des voies d’administration les plus connues sous cutanée (SCIT*) et sublinguale (SLIT*), plusieurs voies prometteuses ont été évoquées : les voies intralymphatique (ILIT) et epicutanée (EPIT) présentent des avantages très intéressants qui permettront peut-être, à l’avenir de trouver un équilibre entre efficacité et sécurité.


Que ce soit pour la partie diagnostic ou la partie immunothérapie, la place prépondérante de la production d’allergènes a été évoquée. Les productions se doivent d’être standardisées et réglementées.


Enfin, l’accent a été porté sur les besoins de plus de recherche sur les aspects pharmaco-économiques et d’adhérence, car, comme souvent dans le domaine de l’allergie, l’adhérence aux traitements est généralement faible.


Le saviez-vous ? L’immunothérapie allergénique a été introduite en pratique clinique il y a plus d’un siècle par Leonard Noon, avec pour but de vacciner les patients contre d’hypothétiques « toxines aérogènes », marquant la naissance des SCIT.
 
*AIT : Immunothérapie allergénique,
SCIT : Immunothérapie sous cutanée,
SLIT : Immunothérapie sublinguale.


Pour en savoir plus : Passalacqua, G. & Canonica, G. W. Allergen Immunotherapy: History and Future Developments. Immunol Allergy Clin North Am 36, 1–12 (2016).

Les acariens et la maladie allergique – Symposium du mercredi 06 septembre (matin)

Pendant la première partie de ce symposium, les sessions ont été consacrées aux acariens. Considéré comme l’un des animaux terrestres les plus anciens, le premier fossile d’acarien connu est daté à 400 millions d’années.


Il existe aujourd’hui plus de 30 000 espèces d’acariens. Il est considéré que le nombre d’espèces non décrites à ce jour, pourrait excéder les 100 000.


Leur système digestif produit des particules sphériques (environ 20 µm de diamètre) qui sont les principaux vecteurs d’allergènes.


Par ailleurs, les acariens domestiques que l’on trouve généralement dans les locaux humains peuvent être regroupés en acariens de stockage et acariens de poussière. Beaucoup d’espèces d’acariens peuvent sensibiliser des individus exposés. Il a même été suggéré que toutes les espèces d’acariens puissent sensibiliser des individus exposés.


Les allergènes d’acariens peuvent être détectés à de nombreux endroits dans les maisons. Les informations de distribution des allergènes sont des données importantes pour le design des stratégies de contrôle environnemental.


Le traitement des maladies allergiques est donc basé sur la réduction de l’exposition aux allergènes, la pharmacologie et l’immunothérapie.


Le saviez-vous ? L’IgE est découverte en 1965 par Ishizaka et officiellement publiée sous forme de rapport en 1968.


Pour en savoir plus : Sánchez-Borges, M. et al. International consensus (ICON) on: clinical consequences of mite hypersensitivity, a global problem. World Allergy Organ J 10, (2017).

L’étude clinique HDA mise à l’honneur au World Allergy Organisation – ACAAI 2017


L’étude clinique « HDA » réalisée par les allergologues français et pilotée par le Dr Rufin est mise à l’honneur au World Allergy Organization – ACAAI 2017 en Colombie !


Le Laboratoire ProtecSom sera présent en Colombie pour le premier symposium de la World Allergy Organization dédié à l’allergie aux acariens lors du « XI Congreso ACAAI » du 6 au 9 septembre à Carthagène.


À cette occasion, l’étude clinique HDA portant sur l’effet des housses anti-acariens chez les patients atteints de rhinite fera l’objet d’une présentation orale menée par le Dr Emeline Furon PhD, responsable de la Recherche du Laboratoire ProtecSom.


Réalisée en double aveugle contre placebo, cette étude montre une réduction des symptômes de la rhinite allergique et une amélioration significative de la qualité de vie des patients lors de l’utilisation de housses anti-acariens tissées en Texaal® Coton.


Pour recevoir en temps réel les informations essentielles du symposium, envoyez-nous un mail à wao@protecsom.com. Vous pouvez aussi suivre cette actualité sur nos pages Facebook et Twitter.


Plus d’informations sur le Symposium WAO – XI Congreso ACAAI.

Extrait du livre d’Or

 
 
« Housses achetées pour mon conjoint cause allergie aux acariens +++, elles apportent un réel confort respiratoire à ses nuits. Housses achetées pour ma fille (3 ans) cause forte suspicion d’allergie aux acariens, elle était pleine d’eczéma avant l’achat des housses. Cela fait un an que je les utilise, au bout d’un mois elle n’avait déjà presque plus rien. »


Extrait d’un questionnaire de satisfaction  – Livre d’Or Facebook 


Livre d’Or Laboratoire Protec’Som